En Grèce au Vème siècle avant J.-C., lors des fêtes
de Dionysos (dieu de l’ivresse de la création) des représentations
théâtrales étaient données. Ces cérémonies de théâtre avaient alors un
enjeu religieux, social et éducatif.
Deux grands genres existent alors :
- La tragédie. Les héros des tragédies grecques
étaient des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et
de l’épopée. La tragédie est un drame. Il y avait les acteurs et un
chœur qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la
scène. Auteurs principaux : Eschyle, Sophocle, Euripide...
- La comédie, qui représente surtout les conflits familiaux. Auteurs principaux : Aristophane, Plaute...
Le théâtre a un enjeu moral. A la fin de la pièce, le conflit est
réglé, le spectateur peut tirer une leçon de la pièce qu’il vient de
voir.
Dans la Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit la tragédie. Il y définit la mimêsis
: il faut que les personnages soient une imitation des passions
humaines aussi vraisemblable que possible. Aristote voit dans la
tragédie un moyen pour l’homme de purifier l’âme de ses passions. Cette
purification, ou catharsis vient de la pitié et la crainte qu’éprouvent les spectateurs envers les personnages de la tragédie. Dans la Poétique, Aristote dicte les règles du théâtre : règle des unités, respect de la vraisemblance et de la bienséance.
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